◀ 21 DÉCEMBRE ▶ 365 jours pour ranimer la flamme
Taches et souillures
Pécher et « aimer le péché » n’est pas la même chose. En effet, même si nous sommes une nouvelle créature, il nous arrive encore à tous de pécher sans pour autant aimer le péché. Ainsi, si nous sommes disciples Christ et que nous désobéissons au Seigneur dans un moment de faiblesse ou d’égarement, mais que nous Lui confessons nos fautes et Lui demandons sincèrement pardon en méprisant le péché, alors nous sommes libres de toutes condamnations en Christ ! (cf. 1 Jean 1.8 ; Jean 8.31-34 ; Romains 8.1-2, 8.33-34).
En revanche, ceux qui se disent « chrétiens » sans être véritablement disciples de Jésus, et qui pratiquent le péché sans jamais se sentir honteux ou repris dans leur conscience, ceux-là sont ennemis de Dieu et n’hériteront pas de Son Royaume. En effet, par leur absence de culpabilité et leur attachement aux « convoitises et aux passions du monde », ils démontrent qu’ils n’appartiennent pas véritablement au Corps de Christ. Ce sont des « adultères spirituels » qui souffriront l’éternité loin de Dieu car ils trompent le Seigneur et se trompent eux-mêmes par leurs actes répréhensibles, contraires à Sa Parole, par leur tiédeur, par leur insensibilité aux œuvres mauvaises et par leurs bouches menteuses (cf. Jacques 4.4 ; Matthieu 7.21). En disant cela, je ne parle évidemment pas des chrétiens qui luttent par exemple avec une dépendance et en sont malheureux, ni de ceux qui se sont éloignés pour un temps du Seigneur et sont « sur le chemin du retour ». Non, je parle ici de ceux qui sont « retournés à leur vomi » ou qui se complaisent dans leur « péché mignon » et n’ont pas l’intention de s’en détourner ou en ont abandonné l’idée.
Jésus revient très bientôt chercher une Épouse glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. Et les taches en question, c’est l’amour des plaisirs de la chair comme nous le comprenons avec le verset du jour. L’Épouse « sainte et irrépréhensible », c’est donc la partie de l’Église qui aime Dieu, qui hait les mauvais plaisirs de la chair, et qui est rendue sainte par la foi au sang de Christ, par la Parole et par l’action du Saint-Esprit. C’est à cette Épouse que seront données les clés du Royaume des Cieux... (cf. Éphésiens 5.27 ; 1 Timothée 4.5 ; Matthieu 16.19).