Comment l’homme distinguerait-il le bien et le mal s’il n’avait pas un sens moral, comme instrument de mesure, qui est sa conscience, sa voix intérieure ? Mais, pour qu’un instrument soit fiable, il doit être étalonné. La conscience, en effet, peut être bonne, faible, chargée, endurcie... Elle aussi a besoin d’être « étalonnée » à la lumière de Dieu par la Bible. Elle ne pourra être un guide sûr que si elle s’appuie sur une base solide. Par exemple, pour la conduite automobile, la référence n’est pas laissée à la propre appréciation de chacun, mais elle est donnée par le code de la route.

Quelle sera la norme sûre de la conduite de l’homme sur la terre ? La Bible nous révèle la pensée de Dieu quant au bien et quant au mal. Elle nous fait connaître l’origine du mal, appelé péché, introduit par la désobéissance d’Adam en Eden, et transmis de génération en génération. La connaissance du mal a été acquise par ce premier péché, qui a éloigné l’homme de Dieu : Adam s’est caché de Dieu à cause de sa conscience.

Alors Dieu a envoyé la Loi pour réveiller cette conscience : « Je n’aurais pas connu le péché, si ce n’avait été par la Loi ; car je n’aurais pas eu conscience de la convoitise, si la Loi n’avait dit : Tu ne convoiteras pas » (Romains 7 : 7). Il n’y a que le sang de Christ pour libérer une conscience chargée.

Puis la conscience a besoin d’être éclairée par l’Esprit de Dieu pour être sensible à la lumière de Dieu. Comme une vitre nettoyée qui laisse passer les rayons du soleil !