◀ 1ER MARS ▶ La Bonne Semence
« Celui que tu aimes »
Il y avait à Béthanie une maison où Jésus aimait venir avec ses disciples. Une femme, nommée Marthe, le servait tandis que Marie, sa soeur, l’écoutait. Voici que l’épreuve touche cette famille : Lazare, le frère de Marthe et Marie, est gravement malade. Aussitôt, ses soeurs envoient un message à Jésus : « Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade » (Jean 11 : 3). Elles ne lui disent pas de venir, elles savent bien qu’il viendra. Mais il ne vient pas ! La maladie suit son cours et Lazare meurt.
Les soeurs se seraient-elles trompées en disant : « Celui que tu aimes » ? Le Seigneur pouvait-il ne pas venir ? « Or Jésus aimait Marthe, et sa soeur et Lazare ». Pourquoi a-t-il tardé à venir ? Son obéissance à son Père passe avant son amour pour les siens. Il aurait aussi pu guérir Lazare à distance. Mais il fallait cette fois qu’il se révèle comme « la Résurrection et la Vie ». Venu quelques jours plus tard, il n’a pas guéri un malade, il a ressuscité un mort. Il montrait ainsi sa divinité, et surtout « la gloire de Dieu ».
Quand nous passons par la maladie, le deuil ou toute autre épreuve, n’oublions jamais que nous sommes chacun « celui (ou celle) que le Sauveur aime ». L’apôtre Jean s’appelait volontiers lui-même : « le disciple que Jésus aimait ». L’aimait-il plus que les autres ? Ce n’est pas ce qu’il faut comprendre. Mais Jean avait conscience d’être aimé personnellement par Jésus. Comme nous le sommes aussi, vous et moi.