◀ 31 MARS ▶ La Bonne Semence
Mieux vaut ne pas en rire
Lors d’une interview, un homme politique avait cru bon de répondre avec humour à une question sur la mort : « Moi, j’ai plus d’amis en enfer qu’au paradis ! Et puis la mort, vous savez, j’y pense souvent, pour m’y préparer ». Quelque temps après, il avait eu l’occasion d’entendre l’évangile, la bonne nouvelle du salut de Dieu offert à tous. Mais ses jours étaient comptés. Sa vie devait s’arrêter brusquement, en pleine action et en pleine gloire.
Nous ignorons si cet homme a cru l’évangile avant de mourir. Mais vous qui lisez ces lignes, êtes-vous prêt vous-même ?
Personne ne pense à sa propre mort avec indifférence. Même le croyant réalise que c’est une échéance solennelle, qui ne prête pas à faire de l’humour.
La Bible nous dit que Dieu a mis en l’homme la conscience de l’éternité. Il ne l’a pas créé pour la mort celle-ci est une anomalie dans la création, c’est pourquoi elle fait peur. Elle est la conséquence de la révolte de l’homme contre son Créateur, et le conduit au jugement. Et « c’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant ! » (Hébreux 10. 31).
Mais voici que c’est ce même Dieu vivant qui a donné son Fils unique, afin que celui qui croit en lui ne soit pas jugé, mais qu’il ait la vie éternelle. Quel retournement de situation ! Quel Dieu que celui de la Bible ! Oui, véritablement, il « change en matin l’ombre de la mort » (Amos 5 : 8).