Qu’est-ce que cinq pains et deux poissons pour nourrir 5 000 personnes ? sept pains et quelques petits poissons pour en rassasier 4 000 ? Dieu veut nous montrer par ces deux miracles de Jésus que les moyens dont l’homme dispose pour assurer ses besoins sont sans commune mesure avec Ses propres ressources.

A plus forte raison, quand il s’agit des besoins de l’âme, c’est du côté de Dieu que nous trouvons la réponse, et non pas du nôtre.

Un lieu désert, des milliers de gens affamés : l’insuffisance des possibilités humaines est clairement démontrée. Mais le Seigneur est là, et il va prendre en main la situation. Il n’avait même pas besoin de ces quelques pains pour rassasier les foules. Dans sa grâce, il se sert de ce qu’il a mis entre nos mains, et par sa puissance il le transforme en une grande abondance. « Ils mangèrent et furent tous rassasiés ; et on ramassa, des morceaux qui étaient de reste, douze paniers » (Luc 9 : 17).

Cher ami, qui ressentez profondément vos insuffisances, de quelque nature qu’elles soient, dites-vous qu’elles donnent au Seigneur l’occasion de vous combler et de vous enrichir de ses grâces. C’est ce qu’avait compris l’apôtre Paul quand il déclarait : « C’est pourquoi je prends plaisir dans les faiblesses, dans les outrages, dans les nécessités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ : car lorsque je suis faible, alors je suis fort » (2 Corinthiens 12 : 10).