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Des recherches publiées au début de l’année par l’Université de l’Arizona révèlent qu’il y a – certainement – plus de 5 000 ans, le désert du Sahara était une zone verte où vivaient toutes sortes d’animaux ainsi que des êtres humains. Des rapprochements peuvent être faits avec le jardin d’Éden, le pays de Canaan (où coulaient le lait et le miel) ou encore le Déluge dont les histoires sont retranscrites dans la Bible.

Les résultats de cette nouvelle étude publiés dans la revue Science Advances confirment qu’autrefois, en lieu et place d’un désert sec et aride du Sahara se trouvait une végétation luxuriante exposée à un climat tropical, dix fois plus humide qu’actuellement ; c’est en tout cas ce que révèlent les dernières preuves géologiques et archéologiques qui nous sont rapportées.

Des images radar par satellite ont révélé les traces d’anciens grands lacs sous les sables du désert, ainsi qu’un réseau « monumental » d’anciennes rivières. Et l’étude de résidus de sédiments marins découverts sur place ont confirmé les premières analyses. De même, les archéologues ont trouvé des preuves abondantes que des humaines y ont résidé par le passé, y compris de l’art rupestre et de la poterie. Les fossiles de crocodiles, d’hippopotames, de palourdes et de poissons montrent aussi que le Sahara était autrefois beaucoup plus humide qu’aujourd’hui.

Le livre de la Genèse décrit la région près de la Mer Morte comme « entièrement arrosée […], comme un jardin de l’Éternel, comme le pays d’Égypte » (Genèse 13.10). De même, le pays de Canaan était décrit par l’Éternel lui-même comme « une terre où coulent le lait et de miel » (Exode 3.8). De toute évidence, une grande partie du monde a séché depuis le temps des patriarches et la conquête de Canaan.

Ce changement climatique passé est difficile à expliquer pour les scientifiques laïques. La plupart des causes avancées ne sont pas défendables selon le docteur en sciences sociales Jake Hebert qui lui favorise une théorie biblique post-Déluge.

« Un créationniste trouvera normal qu’il y ait eu une pluviométrie beaucoup plus importante pendant l’ère glaciaire post-Déluge. La propagation rapide des fonds marins et l’activité volcanique pendant le Déluge de la Genèse auraient considérablement réchauffé les océans du monde. Cela aurait considérablement augmenté l’évaporation et donc l’humidité dans l’atmosphère. Cette augmentation de l’humidité aurait entrainé beaucoup plus de précipitations, sous forme de neige dans les latitudes plus élevées et sur les sommets des montagnes, et de pluie à des latitudes et des élévations plus basses. Puisqu’il aurait fallu longtemps aux étendues d’eau pour se refroidir, cette augmentation des précipitations aurait affecté le climat pendant des centaines d’années après le déluge », explique-t-il.