L'égoïste ne suit que ses désirs ; il s'exaspère contre tout conseil.

Le sot ne se complaît pas dans la raison, mais bien à faire étalage de son opinion.

Vienne le méchant, viendra aussi l'infamie, et avec le mépris, l'insulte.

Les paroles humaines sont des eaux profondes, un torrent débordant, une source de sagesse !

Ce n'est pas bien de réhabiliter le méchant en égarant le juste lors du jugement.

Les lèvres du sot provoquent la querelle, sa bouche appelle les coups.

La bouche du sot est sa ruine, ses lèvres sont un piège pour lui-même.

Les paroles du calomniateur sont comme des friandises ; elles coulent jusqu'au tréfonds des entrailles.

Celui qui se relâche dans son travail est déjà le frère du destructeur.

Le nom du SEIGNEUR est un puissant bastion ; le juste y accourt et s'y trouve en sécurité.

Les biens du riche sont sa ville forte ; dans son imagination c'est un rempart inaccessible.

Avant la ruine, l'esprit humain est plein d'orgueil ; mais avant la gloire, il y a l'humilité.

Qui répond avant d'écouter : pure folie, et honte pour lui !

Le moral de l'homme surmonte la maladie ; mais si ce moral est brisé, qui le relèvera ?

Un coeur intelligent acquiert la connaissance, et l'oreille des sages la recherche.

Le cadeau d'un homme le met à l'aise et l'introduit auprès des grands.

Le premier à parler dans son procès paraît juste ; vienne la partie adverse, elle le contestera.

Les dés jetés font cesser les querelles, ils tranchent entre les puissants.

Un frère offensé est plus inaccessible qu'une ville forte ; et les querelles sont solides comme un verrou de donjon.

Du fruit de ses paroles chacun tire sa nourriture ; son langage lui rapporte de quoi se rassasier.

La mort et la vie dépendent du langage, qui l'affectionne pourra manger de son fruit.

Qui a trouvé une femme a trouvé le bonheur ; il a obtenu une faveur du SEIGNEUR.

L'indigent parle en suppliant, le riche répond avec dureté.

Qui a beaucoup de camarades en sera écartelé ; mais tel ami est plus attaché qu'un frère.