Le méchant fuit alors même que personne ne le poursuit, mais le juste, comme un lionceau, est sûr de lui.

Quand un pays est en révolte, nombreux sont les chefs, mais l'ordre règne avec un homme intelligent et expérimenté.

Un maître pauvre et qui exploite les faibles est une pluie dévastatrice : plus de pain !

Ceux qui abandonnent la Loi félicitent le méchant, ceux qui observent la Loi le combattent.

Les hommes mauvais ne comprennent rien au droit, mais ceux qui cherchent le SEIGNEUR comprennent tout.

Mieux vaut un pauvre qui se conduit honnêtement que l'homme à la conduite tortueuse, même s'il est riche.

Qui garde la Loi est un fils intelligent, mais qui fréquente les débauchés fait honte à son père.

Qui accroît son bien par intérêt et usure l'amasse pour celui qui a pitié des faibles.

Qui détourne l'oreille de l'écoute de la Loi, sa prière même est une horreur.

Qui égare les hommes droits dans un mauvais chemin tombera dans sa propre fosse ; mais les hommes intègres recevront le bonheur en partage.

Le riche est sage à ses propres yeux, le miséreux intelligent le démasquera.

Quand les justes triomphent, il y a grande gloire ; quand les méchants se dressent, chacun se cache.

Qui cache ses fautes ne réussira pas, qui les avoue et y renonce obtiendra miséricorde.

Heureux l'homme qui est constamment sur ses gardes, mais l'obstiné tombera dans le malheur.

Un lion qui rugit, un ours qui bondit, tel le méchant qui domine un peuple de miséreux.

Un prince insensé multiplie les extorsions, mais qui déteste la rapine prolongera ses jours.

Un homme accablé sous le poids d'un meurtre fuira jusqu'à la prison : inutile de l'arrêter !

Qui se conduit en toute simplicité sera sauvé, mais qui mêle deux façons d'agir achoppera dans l'une d'elles.

Qui cultive sa terre sera rassasié de pain, qui poursuit des chimères sera rassasié d'indigence.

L'homme loyal est comblé de bénédictions, mais qui veut s'enrichir rapidement ne restera pas impuni.

Il n'est pas bon d'être partial, mais un homme important est capable de pécher pour une bouchée de pain.

Celui qui court après la richesse a de mauvais yeux ! Il ne sait pas que l'indigence va s'abattre sur lui.

Qui reprend quelqu'un obtiendra finalement sa faveur, bien mieux que l'homme au langage enjôleur.

Qui dépouille père et mère en disant : « Ce n'est pas un péché » n'est rien d'autre qu'un complice de brigands.

L'homme qui a de gros appétits provoque la querelle, mais qui se confie dans le SEIGNEUR sera comblé.

Qui se confie en son propre sens est un sot ; mais qui se conduit selon la sagesse, celui-là sera sauf.

Qui donne à l'indigent ne manquera de rien, qui refuse de le regarder sera couvert de malédictions.

Quand les méchants se dressent, chacun se cache ; et quand ils périssent, les justes se multiplient.