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Les pro-vie sont indignés alors que l’État de Californie (États-Unis) dépose des accusations de criminalité à l’encontre des journalistes citoyens qui ont exposé la vente de morceaux de bébé avortés dans des vidéos clandestines diffusées au public il y a deux ans, rapporte le Christian Post.

David Daleiden, fondateur de Center for Medical Progress basé à Irvine en Californie, qui a dirigé l’enquête sur le géant de l’avortement Planned Parenthood, a été accusé de 15 crimes majeurs la semaine dernière, dont 14 accusations de violation de droit à l’image en filmant des personnes sans leur consentement et une accusation d’atteinte à la vie privée.

Des accusations de criminalité avaient également été déposées au Texas contre David Daleiden et son associée Sandra Merritt en janvier 2016 mais ont été abandonnées plusieurs mois plus tard, un fait que l’homme a tweeté après avoir entendu les nouvelles accusations en Californie.

Dans un tweet distinct, il a soulevé que les accusations étaient fausses puisque la présidente de Planned Parenthood, Cecile Richards, a témoigné sous serment devant le Congrès récemment que les conversations enregistrées n’étaient pas confidentielles.

Dans une des vidéos en question, filmée en 2014 par les journalistes qui se sont fait passer pour des représentants d’une société biotechnologique, on y voit en outre Deborah Nucatola, responsable du Planned Parenthood déclarer : « nous sommes devenus très bon pour attraper les cœurs, les poumons, les foies, parce que nous savons, et nous essayons de ne pas écraser ces parties du corps. Beaucoup de gens veulent des cœurs. Hier, on m’a demandé des poumons. Certains d’entre eux veulent des extrémités. Ça, c’est facile. Je ne sais pas ce qu’ils en font, je suppose qu’ils veulent du muscle ».

En écrivant au Federalist mercredi, l’éditorialiste Mollie Hemingway a soutenu que l’action de l’État équivaut à la suppression du journalisme d’infiltration.

« Kamala Harris [procureure générale de Californie] est récipiendaire des fonds de Planned Parenthood et a été secrètement travaillé avec le regroupement pour rédiger une loi qui emprisonnerait les journalistes qui enregistrent des conversations avec des avocats ou des fournisseurs de soins de santé », a-t-elle ajouté.

« L’utilisation du pouvoir de l’État pour attaquer les journalistes citoyens qui exposent les crimes envers les êtres sans défense est une grave erreur judiciaire », a déclaré Lila Rose, présidente de Live Action, un groupe activiste pro-vie qui a mené plusieurs opérations d’infiltration cachées exposant les pratiques de Planned Parenthood.