Temps de lecture : 2 minutes

Défendre le Planned Parenthood – qui est à l’origine de la majorité des procédures d’avortement aux États-Unis – a été au centre de l’agenda politique républicain pendant près de deux ans aux États-Unis. Au cours de sa campagne, le président Donald Trump a lancé à plusieurs reprises des appels à dissoudre l’organisation et a promis de le faire en cas d’élection.

Désormais, le président ne souhaite plus la faire disparaitre mais a proposé hier de permettre au regroupement de planification familiale de continuer à recevoir son financement annuel de 500 millions de dollars s’ils arrêtaient de proposer des services liés à l’avortement.

Dans une déclaration au New York Times, Trump a annoncé :

« Comme je l’ai dit tout au long de la campagne, je suis pro-vie et je suis profondément engagé à investir dans la santé des femmes ; je prévois d’augmenter considérablement le financement fédéral pour appuyer les services sans traitement comme les dépistages du cancer. Les sondages révèlent que la majorité des Américains s’opposent au financement public de l’avortement, même ceux qui s’identifient comme étant pro-choix. Les organisations ont la possibilité de poursuivre le travail important qu’ils accomplissent en faveur de la santé des femmes tout en ne fournissant pas de services d’avortement. »

Selon le journal, la proposition de la Maison Blanche n’a cependant jamais été formellement présentée et les responsables de Planned Parenthood ont déjà rejeté cette idée.

Cette déclaration du président américain survient quelques jours après que le pasteur Franklin Graham a ouvertement critiqué l’organisation et comparé l’avortement à l’extermination des Juifs.

En novembre dernier on apprenait que 86% des chrétiens évangéliques avaient voté pour Trump parce qu’il s’oppose à l’avortement.