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NAIROBI, 6 février (Xinhua) – Le nombre de Kényans ayant besoin d’une aide alimentaire a augmenté de 1,3 million en août 2016 à 2,7 millions en janvier en raison des faibles précipitations l’année dernière.

Dépêche

L’Autorité nationale de gestion des catastrophes (NDMA) a déclaré dans un rapport publié lundi qu’un grand nombre des personnes affectées appartenait aux catégories les plus vulnérables, comme les personnes ou âgées, les mères et les enfants de moins de cinq ans.

« Ces chiffres représentent environ 20 % de la population dans les régions pastorales et 18 % dans les régions agricoles périphériques. La classification de la phase de sècheresse actuelle indique que cette tendance s’aggrave dans la plupart des comtés », a indiqué la NDMA.

Ce pays d’Afrique de l’Est est confronté à une sècheresse prolongée qui pourrait aggraver la situation de sécurité alimentaire si des mesures appropriées ne sont pas prises pour remédier à cette situation.

Selon les conclusions de l’évaluation de la saison des pluies courte de 2016, les secteurs les plus touchés restent ceux de l’alimentation, du bétail et de l’eau.

La situation continue de se dégrader rapidement, en particulier dans les neuf comtés arides du nord du Kenya.

Ce rapport, mené par le Groupe de pilotage de la sécurité alimentaire kényane, fait suite aux déclarations du gouvernement kényan lundi indiquant qu’il disposait de réserves suffisantes pour nourrir les Kényans en danger de famine.

Le vice-président William Ruto a indiqué que le gouvernement avait alloué 16 millions de dollars à l’achat d’aliments variés à distribuer aux Kényans affectés.

Il a rejeté les affirmations selon lesquelles le gouvernement aurait importé du maïs pour répondre au danger de famine au lieu d’acheter des produits locaux.

« L’éventail d’aliments distribués par le gouvernement dans les régions affectées comprend du maïs, des haricots et du riz, entre autres, et ces aliments ont été achetés auprès de nos agriculteurs locaux », a fait savoir M. Ruto.

Le gouvernement a mis en place des mesures pour veiller à ce que la distribution de nourriture soit efficace, ajoutant que les autorités de sécurité régionales superviseraient cette campagne.

« Nous veillerons à ce que les aliments parviennent à leurs bénéficiaires désignés, en collaboration avec les dirigeants régionaux et les responsables de communauté locaux. Nous veillerons à ce qu’aucun kényan ne perde la vie à cause de la famine ».

Agissons

Près de 85% de la population du Kenya est chrétienne, selon Wikipédia. Ce qui fait qu’ils sont des millions de chrétiens à souffrir de la famine dans cette nation comme dans de nombreux autres pays d’Afrique.

Ces famines sont un signe du retour prochain de Jésus pour lequel les chrétiens doivent se tenir prêts.

« Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres: gardez-vous d’être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin. Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume, et il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre. » (Matthieu 24:6-7)

Mais en attendant Son retour, c’est un devoir pour le chrétien que de s’exercer à la charité. Prions pour nos frères et soeurs dans ces pays d’Afrique et faisons des dons aux associations en mesure de les aider comme « Action contre la Faim« .