◀ 11 JANVIER ▶ 365 jours pour ranimer la flamme
Ne contestons pas !
Replongeons-nous dans le contexte de cet épisode de l’histoire d’Israël. Les Juifs sont dans le désert. Chaque jour, sauf le jour du sabbat, ils vivent le miracle de la manne. La veille du sabbat, ils en reçoivent le double. Pourtant, lassés de cette nourriture, ils murmurent parce qu’ils veulent de la viande. C’est à ce moment-là que Dieu leur envoie les cailles.
Cette pensée est née suite à un enseignement qui disait en gros : « Tout ce que vous voulez pour votre vie, écrivez-le dans un carnet et commencez à le ‘prophétiser’ sur votre vie » !
Je pense que c’est très dangereux d’agir ainsi pour plusieurs raisons. En premier, nous ne savons pas vraiment ce qui est bon pour nous, nous ne savons même pas prier correctement (cf. Romains 8.26). Nous sommes tellement souvent tentés de demander des choses malsaines pour nos vies. Ensuite, il y a un manque évident de respect pour Dieu dans cette attitude. Nous le rabaissons à un serviteur, une machine à miracles, qui doit se mettre à notre disposition pour assouvir tous nos désirs.
Mes bien-aimés, malheur à nous si Dieu exauce des demandes qu’Il n’agrée pas ! Vous connaissez le dicton : « Tu l’as voulu, tu l’as eu ! ». Ces choses seront toujours lourdes de conséquence.
Il y a un verset qui m’a toujours rempli de crainte, c’est Romains 1.24 : « Dieu les a livrés... », vous comprenez, les êtres humains ont tellement provoqué le Dieu vivant que lassé, Il les a « livrés » à leurs penchants. Qui pourra encore les sortir de là ? Aucune créature dans l’univers ne le pourra ! Genèse 6.3 nous dit : « Mon Esprit ne contestera pas à toujours avec l’homme ».
Frères et sœurs, ne contestons pas avec Dieu, nous en sortirons toujours perdants. La seule attitude bénéfique et triomphante, c’est de Lui donner notre confiance sans restriction. Il sait ce qui est le meilleur pour nous. Si nous nous abandonnons complètement à notre Dieu, Il ne manquera jamais, en son temps, de nous donner ce qui est le meilleur pour notre vie.