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Pourquoi accomplir la volonté de Dieu
On peut prétendre connaître Jésus et l’appeler « Seigneur » sans qu’Il soit véritablement le Seigneur de notre vie ! Cette appellation est employée si couramment dans nos églises et dans le milieu chrétien que beaucoup n’en comprennent ni le véritable sens ni ce que cela implique. Le Nouveau Testament emploie le mot grec theos pour désigner Dieu, parallèlement au mot kurios qui se traduit par « seigneur » ou « maître », et indique une personne de haut rang, une personne de réputation, investie d’un certain pouvoir, d’une certaine autorité. Le mot « seigneur » désigne à l’origine le propriétaire de grandes terres, le possesseur d’un pays, d’un territoire, d’un état, d’un fief... Par exemple, au moyen-âge, le seigneur était propriétaire de serfs (des paysans qui s’occupaient de son domaine). Ces derniers lui appartenaient totalement et il avait tous les droits sur eux.
Dieu siège sur le trône de l’univers. Il est le Tout-puissant, Créateur des Cieux et de la Terre, et nul n’est au-dessus de Lui. Il règne en Maître sur toutes choses et sur toutes les créatures (cf. Jean 13.13). Jésus Lui-même est soumis au Père, et il nous incombe d’être soumis au Fils qui a reçu l’autorité de Son Père. Ainsi donc, en tant que chrétiens, nous appartenons de droit à Jésus. Nous sommes Son bien car nous L’avons accepté non seulement comme Sauveur ayant donné Sa vie pour le rachat de nos péchés, mais aussi comme Seigneur (cf. 1 Corinthiens 6.20). Et cette reconnaissance accompagnée de notre confession quant à Sa seigneurie sur notre vie, notre corps, notre âme et notre esprit, requiert un désir, une disposition à nous laisser guider par Son Esprit, à écouter Ses enseignements et à Lui obéir. Dans les faits, ce n’est cependant pas toujours le cas puisqu’il est dit : « Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis ? » (Luc 6.46).
Ceux qui œuvrent réellement et sincèrement pour Dieu sont peu nombreux au regard des millions de chrétiens qui se revendiquent de Jésus. La moisson est blanche, mais les ouvriers manquent à l’appel pour répondre à la mission première du chrétien de faire des nations des disciples. Comprenons que seuls ceux qui auront écouté, participé et travaillé dans le champ de mission du Seigneur auront part à l’héritage du Royaume des Cieux. Et puisque la Parole dit que l’ouvrier mérite son salaire, au-delà d’avoir part à une éternité dans Sa présence, des récompenses attendent les bons et fidèles serviteurs qui auront su entendre et répondre à la voix du Maître, qui auront accepté de faire avancer Son Royaume sur la Terre au sacrifice de leur confort et de leurs désirs personnels (cf. Luc 10.7, 13.25).