◀ 17 MAI ▶ 365 jours pour ranimer la flamme
Prendre soin de Jésus
Quand nous voyons quelqu’un dans le besoin et que nous détournons le regard, c’est comme si nous détournions nos yeux de Jésus Lui-même, car selon Matthieu 25.34-46, nous sommes appelés à donner à manger à celui qui a faim, à donner à boire à celui qui a soif, à vêtir celui qui est nu, à accueillir l’étranger, à visiter le malade et le prisonnier. En faisant cela aux plus nécessiteux d’entre nous dans l’obéissance à la Parole, dans l’amour et le don de nous-mêmes, c’est comme si nous le faisions pour le Seigneur Lui-même.
Il devrait être facile et spontané pour l’enfant de Dieu de tendre la main à l’indigent que le Seigneur met sur sa route, simple de lui ouvrir les bras, de l’écouter, d’être bienveillant et patient envers lui. Et pourtant, combien de fois avons-nous été intolérants ou sommes-nous restés indifférents face à celui qui avait besoin d’être aidé physiquement, moralement, spirituellement, psychologiquement ? Combien de fois sommes-nous restés sourds, alors même que le Saint-Esprit nous demandait d’aller secourir le malheureux avant de le nourrir du pain de la Parole ? Combien de fois avons-nous répondu à l’appel du Seigneur et avons-nous aimé, entouré, secouru et parlé de la Source qui abreuve à celui qui mourrait de soif ? Combien de fois avons-nous témoigné de l’amour Seigneur et de l’espérance parfaite en la grâce qu’apportera la révélation de Jésus-Christ, dans nos familles, avec nos proches, auprès de nos amis ? (cf. 1 Pierre 1.13).
Plus nous grandissons dans la connaissance de Christ, et plus nous devrions partager avec ceux qui ont faim et soif de connaître la vérité, plus nous devrions leur faire goûter les bontés du Seigneur et avoir envie d’allumer en eux le désir et l’espérance de la gloire. À ceux que nous croisons et qui se sentent sales, à cause de leurs péchés, nous devrions joyeusement parler du vêtement blanc de justice en la personne de Christ. Et à ceux qui sont prisonniers des chaînes du mal, nous devrions nous empresser d’annoncer Celui qui libère ! Mais est-ce cela que nous faisons ? Sommes-nous animés par l’amour selon 1 Jean 4.7 ?
« On reconnaît un arbre à ses fruits », et le fruit de l’Esprit le plus évoqué dans la Bible, c’est l’amour. Ainsi donc, celui qui n’a pas d’amour pour son semblable est pareil à un arbre mort qui sera coupé, puis jeté au feu (cf. Matthieu 7.16-19). Et celui qui n’a pas compassion de son prochain, montre que lui-même est nu, pauvre, dévêtu et perdu... (cf. 1 Jean 3.10 ; Apocalypse 3.17-18