Alors qu’un cinquième de la population mondiale est privé du minimum vital, un autre cinquième vit dans l’abondance et dépense les quatre cinquièmes des revenus mondiaux. Dans plusieurs grandes villes du monde, on peut voir des personnes qui dorment dans les rues, toutes les nuits, et étendent leur couverture, souvent leur seul bien, sur quelque clôture ou parapet pendant la journée. Ils en sont réduits à fouiller dans les ordures pour trouver un peu à manger. N’est-ce pas bouleversant ?

Souvenons-nous comment Jésus a été ému de compassion devant les foules qui avaient faim et comment il les a nourries (Marc 8 : 1-9). En tant que chrétiens, nous ne pouvons pas ignorer ceux qui sont pauvres. Que faire ? Comment agir ? Prions le Seigneur de nous montrer ce qu’il attend de nous. Cela peut être différent de l’un à l’autre, mais si nous suivons l’exemple du Christ et l’enseignement des épîtres, nous serons généreux.

Avec sympathie, nous aimerions aussi dire aux pauvres que Dieu est sensible à leur condition (Psaume 12 : 5), qu’il pense à eux (Psaume 40. 17). Il se révèle comme celui qui soutient leur cause (Psaume 35 : 10). Son désir est de les libérer de leur misère et d’en faire des princes. Car le jour vient où Jésus Christ établira, sur la terre, son royaume de justice et y associera les siens. Mais déjà, il offre gratuitement le droit d’être un enfant de Dieu à chacun de ceux qui se confient en lui. Il leur donne sa paix et les remplit de joie et de louanges.