◀ 25 AOÛT ▶ 365 jours pour ranimer la flamme
Irréprochables au jour du Seigneur
Lorsque nous décidons de suivre la voie droite et étroite, de marcher sur le chemin de la sainteté, nous présumons bien souvent que ce sera compliqué et laborieux, que les sacrifices seront nombreux et les batailles éprouvantes. Toutefois, le verset précité nous rappelle que la tâche ne sera pas aussi difficile que nous pouvons l’imaginer car le Seigneur nous donne chaque jour la force nécessaire pour avancer et grandir dans la consécration, jusqu’au bout !
En pratique, dès que nous retirons nos vêtements de péché par la repentance, nous revêtons une tunique blanche de pureté. Nous sommes appelés Saints, et débute un processus de sanctification. Assistés des promesses du Seigneur et de Son Esprit, il nous faudra veiller sur notre chair et sur notre âme tout au long de notre vie, nous débarrasser et nous nettoyer de toutes souillures jusqu’à parvenir à la stature parfaite du Fils et pouvoir nous présenter dignement devant le Père (cf. Lévitique 20.7 ; 1 Thessaloniciens 4.3 ; 2 Corinthiens 7.1 ; Hébreux 12.14).
De manière imagée, à la conversion, notre vie ressemble à une table pleine de salissures dont certaines s’enlèveront d’un simple coup d’éponge par notre propre volonté, par le renouvellement de l’intelligence, par l’action du Saint-Esprit ou par la grâce du Seigneur. D’autres cependant sont tellement incrustées, car présentes depuis trop longtemps, que nous devrons persévérer et insister pour parvenir à les retirer par le moyen de la repentance et par la foi ! Et la bonne nouvelle, c’est que Dieu nous aide à faire ce grand ménage par Son Esprit ! (cf. 2 Corinthiens 3.18).
Être rendus purs et saints selon la volonté de Dieu, soumettre notre chair et aligner nos pensées sur Sa Parole, voilà ce à quoi il nous faudrait tendre et aspirer ardemment ! Certes, cela est loin d’être simple et nos rechutes peuvent être décourageantes. Toutefois, nos défaites ne signifient pas que la guerre est perdue ; elle est au contraire déjà gagnée ! (cf. Jean 16.33). La force du Seigneur est en chacun de nous, alors ne croyons pas l’ennemi qui nous susurre que notre foi est bien trop petite, que notre chair est plus faible que notre esprit n'est fort, que ce combat ne sert à rien, que nous n’y arriverons jamais. Au cœur de nos luttes, réaffirmons plutôt que la victoire est à portée de notre foi, car Jésus l’a obtenue en mourant sur la croix !
Le temps est compté ! Dès aujourd’hui, cherchons à nous purifier, nous sanctifier, nous consacrer, afin de remplir et rallumer notre lampe. Levons-nous ! Combattons avant que le Seigneur ne revienne et ne nous surprenne dans notre nudité spirituelle, dans notre paresse, nos compromis, notre désobéissance ou notre tiédeur, et ne nous vomisse, dise ne pas nous connaître ou ne nous ferme l’accès à la salle des noces de l’Agneau ! (cf. Matthieu 7.23 ; Apocalypse 3.16).