L’un des plus anciens monuments de Constantinople est l’église Sainte-Sophie, construite au cinquième siècle. Son immense voûte est soutenue par de magnifiques colonnes de pierre, et l’une d’elles surtout est l’objet de la curiosité des touristes. Là, le guide qui fait visiter les lieux marque un arrêt, et déclare : « Si vous voulez faire un voeu, touchez cette colonne et votre désir sera exaucé ». La pierre est tellement usée à cet endroit par les millions de doigts qui l’ont touchée qu’une petite cavité s’est creusée. Voeux des croisés et des pèlerins, voeux futiles ! Là, le pauvre demande la richesse, l’affamé le pain, l’aveugle la vue. Et la pierre, de génération en génération, proclame l’insatisfaction des hommes en même temps qu’elle dénonce leur ignorance.

Folie de l’homme superstitieux qui refuse la vérité et croit au mensonge, qui ne veut pas écouter la voix du Dieu vivant et qui demande à une pierre, à une médaille ou à quelque misérable fétiche de le protéger ou de le délivrer. Les Thessaloniciens à qui l’apôtre Paul écrivait avaient abandonné les idoles qu’ils avaient servies et ils s’étaient tournés vers le Dieu vivant et vrai (1 Thessaloniciens 1 : 9).

Amis chrétiens, évitons toute pratique superstitieuse, quelle qu’elle soit, qui est une offense envers le Dieu de vérité. Confions-nous plutôt en lui de tout notre cœur par la prière. Il nous aime et saura nous donner tout ce dont nous avons besoin.