textOfTheDay

7 SEPTEMBRE 365 jours pour ranimer la flamme

Tout est permis, mais tout n’est pas utile ; tout est permis, mais tout n’édifie pas. Que personne ne cherche son propre intérêt, mais que chacun cherche celui d’autrui. 1 Corinthiens 10.23-24

Tout n’édifie pas

Ce verset est à mettre en parallèle avec cette autre déclaration de Paul : « Tout m’est permis, mais tout n’est pas utile ; tout m’est permis, mais je ne me laisserai asservir par quoi que ce soit » (1 Corinthiens 6.12).

Même si la Bible explique aux chrétiens ce qui est autorisé et bon selon Dieu, elle reste parfois dans les grandes lignes et n’entre pas dans le détail.

Par exemple, dans le passage concernant la viande sacrifiée où Paul, inspiré par l’Esprit de Dieu, dit qu’il n’est pas péché d’en manger mais ajoute que si un frère en Christ considère cela comme mauvais, alors il est bon de s’en abstenir afin de ne pas heurter la conscience de ce dernier et ne pas être une occasion de chute pour lui (cf. Romains 14.14-23). De la même manière, cette recommandation s’applique à tout ce qui n’est pas clairement défini comme étant un acte réprouvé par Dieu (un péché), mais qui pourrait devenir une pierre d’achoppement pour nous ou pour autrui, et entraîner un attachement, un esclavage duquel il pourrait être difficile de sortir. Ainsi, tel que le dit l’adage bien connu : « Dans le doute, abstiens-toi ». Notre positionnement dépend de notre humilité, de notre amour du prochain et de notre acceptation des différences, et s’associe au témoignage du Saint-Esprit qui crée en nous un sentiment de paix ou de malaise, nous révélant ainsi ce qui est bon et acceptable, et ce qui ne l’est pas. Romains 14.23 déclare en effet : « Tout ce qui n’est pas le produit d’une conviction est péché. »

Sommes-nous des personnes sensées qui ne tombons jamais dans l’excès et parvenons toujours à nous imposer des limites dans chaque domaine ? Si ce n’est pas le cas, alors soyons fermes dans nos prises de décisions ! De même, boire de l’alcool, fumer, jouer à des jeux d’argent de temps à autre, « raisonnablement » selon nous, mais en présence de quelqu’un qui lutte contre cette dépendance, n’est pas une bonne chose. Dieu nous demandera des comptes pour celui que nous fragilisons par nos comportements égoïstes. C’est pourquoi, bâtissons, mesurons, réfléchissons à ce qui est bon et utile pour avancer et grandir en sainteté, pour édifier l’Église et celui que nous côtoyons et nous regarde vivre, pour être la « lettre écrite » de Dieu sur Terre (cf. 2 Corinthiens 3.3).

N’utilisons pas notre liberté pour faire n’importe quoi, n’importe comment, avec n’importe qui. Décentrons-nous de nous-mêmes et de nos plaisirs personnels pour regarder à l’autre et voir à ses besoins, pour le comprendre et accepter ses différences, pour l’assister dans ses faiblesses et le soutenir par la prière et l’encouragement ! (cf. Matthieu 18.6 ; 1 Corinthiens 8.12).

"365 jours pour ranimer la flamme" est un recueil de méditations bibliques écrites par David Houstin et Ezechiel 37 Ministères.