◀ 10 SEPTEMBRE ▶ 365 jours pour ranimer la flamme
Différents mais complémentaires
L’ensemble des chrétiens forme une entité désignée « Corps de Christ » ou « Église » à l’intérieur de laquelle chacun est un membre distinct avec des particularités et des capacités qui lui sont propres. En effet, Dieu par Sa grandeur et Sa sagesse infinie, a tissé, façonné et doté Ses enfants d’une personnalité et d’un physique spécifiques. Aucun de nous ne ressemble à un autre. Nous sommes tous des êtres uniques ! Ainsi, même les vrais jumeaux ne sont pas semblables en tous points, mais ont souvent des tempéraments complémentaires ou opposés, ou encore des différences physiques légères ou plus visibles (cf. Psaumes 139.13-15).
Chacun de nous est une œuvre originale sortie tout droit de la pensée de Dieu. Et même si nous avons une mauvaise image et une piètre opinion de nous-mêmes, nous sommes Son choix parfait et Son idée la meilleure ! Oui, le Seigneur nous a désirés et créés de la bonne manière pour une destinée particulière qui s’inscrit dans Son plan général de Salut pour l’humanité. Nous sommes appelés à être co-ouvriers dans la construction de l’Église, à prêcher la Bonne Nouvelle, à former des disciples. Dans ce but, le Seigneur attend, veut et a prévu de nous utiliser avec nos spécificités (forces, faiblesses, connaissances, dons). C’est pourquoi, malgré nos défaillances, nos complexes, nos difformités et nos infirmités, nous devons changer le regard critique que nous portons sur nous-mêmes, puis faire fructifier ce que Dieu nous a donné (cf. Matthieu 28.19 ; Marc 16.15 ; Actes 1.8).
Dans le mécanisme complexe et pensé par le Seigneur qui doit conduire à l’établissement de Son Royaume sur la Terre, petits ou grands, pauvres ou riches, nous sommes un rouage utile pour que tout le dispositif fonctionne au mieux...
Oui, parfois nous sommes ce tout petit élément indispensable au bon fonctionnement de l’appareil, mais la jalousie, l’orgueil, la colère, la timidité, la dépréciation de nous-mêmes... nous empêche de nous associer à la machinerie. Ainsi, nous préférons nous lamenter sur notre sort, rester dans notre coin et murmurer, ou bien nous cacher comme Gédéon (cf. Juges 6-8). Décidons qu’il en soit autrement en cessant de dévaloriser ou d’envier nos frères et sœurs, ou de ne nous dévaluer, et en travaillant ensemble, main dans la main, afin que l’amour et la gloire de Dieu se distinguent dans nos engagements respectifs. Oui, décidons de nous lever pour la cause du Royaume, d’être actifs et d’aller avec la force que nous avons ! De la sorte, notre service, notre témoignage, notre travail, notre espérance et notre foi, seront un apport bénéfique, apprécié et utile pour la croissance et l’unité du Corps de Christ ! (cf. Matthieu 25.14-30 ; 1 Corinthiens 3.8 ; Jean 17.21).