◀ 11 SEPTEMBRE ▶ 365 jours pour ranimer la flamme
Je souffres, tu souffres, nous souffrons
L’image du corps, que Paul utilise pour parler de l’Église, a toujours été une illustration forte ! Il est bien vrai que si une partie de votre corps vous fait mal, cette douleur irradie l’ensemble de celui-ci. De même, quand un de vos membres ressent un soulagement, vous ressentez un bien-être dans tout votre corps. Paul nous dit qu’il devrait en être ainsi dans le Corps de Christ, l’Église, mais nous avons de sérieux efforts à faire, vous ne trouvez pas ?
Quand un membre souffre, l’attitude générale est plus à la critique et au blâme qu’à la compassion (qui est de souffrir avec). De même, quand un membre est honoré, cela provoque plus souvent de l’envie et de la jalousie que de l’enthousiasme, non ?
L’Église n’est pas « encore » parfaite, il nous faut tendre vers cette perfection et le but à atteindre est tracé ! Si le corps n’est pas uni, si les membres ne se soudent pas les coudes, nous resterons sans force face aux défis que nous sommes amenés à relever. Mes bien-aimés, prenons conscience que nous avons besoin les uns des autres, notre « prospérité » spirituelle en dépend !
L’apôtre Jean nous dit : « Je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l’état de ton âme » (3 Jean 2). Si « l’âme » de l’Église manifeste l’amour en son sein, cette même Église sera en bonne santé. Elle pourra affronter toutes les attaques des « microbes » de la puissance des ténèbres et elle donnera envie à ce monde qui se perd.
Arrêtons de nous disputer, de nous quereller et de nous blesser les uns les autres. Prenons la ferme décision de supporter, soutenir, encourager le membre qui souffre ! Prenons la même décision ferme de nous réjouir sans arrière-pensée quand un membre est mis à l’honneur par Dieu ! Repentons-nous sincèrement de notre propension à l’individualisme pour ne faire qu’un avec nos frères et sœurs.