◀ 16 SEPTEMBRE ▶ 365 jours pour ranimer la flamme
Tête de mule
Paul a été un grand serviteur de Dieu, il a écrit une bonne partie du Nouveau Testament et sa pensée a largement contribué au développement et à l'extension du christianisme. Pourtant Paul a eu beaucoup d'adversaires. Des hommes se sont levés pour enrailler son œuvre, d'autres voulaient carrément sa peau. Finalement peu de ses contemporains l'aimaient sincèrement parce que ce que Dieu avait mis sur lui irritait ou faisait peur.
Ce que je veux retirer aujourd’hui de cette méditation, c'est un encouragement pour tous ceux qui sont mis au ban de la société. Ce n'est pas parce que tu n'es pas populaire et apprécié que tu n'es pas utile entre les mains de ton Dieu. Au risque d'irriter, Paul n'hésite pas à dire : « Je suis ce que je suis » point barre. Ailleurs il dira : « Si je plaisais encore aux hommes, je ne serai pas serviteur de Christ » (Galates 1.10).
Mais comment faire la différence entre quelqu'un qui doit être renouvelé dans son caractère et quelqu'un qui, comme Paul, secoue et dérange mandaté par Dieu ? Relevons trois petites choses...
Premièrement, Paul retirait sa force de la grâce de Dieu, pas de son caractère. Il était pleinement dépendant et soumis à la volonté de son Maître.
Deuxièmement, Paul n'a jamais manqué d'amour même envers ses détracteurs. Cet amour lui a valu de souffrir beaucoup mais il ne s'est jamais victimisé.
Enfin, troisièmement, si extérieurement il donnait l'impression d'être « invariable », dans l'intimité avec son Seigneur et dans l'intimité avec ses proches collaborateurs, il se remettait sans cesse en question cherchant toujours plus l'efficacité dans son service.
Que son exemple nous fasse aujourd’hui réfléchir...