Feu rouge, et la file de voitures s’arrête pour laisser passer le flot perpendiculaire. Feu vert, et chacun s’élance par la voie ainsi ouverte. Chacun sait que, s’il s’engage quand le feu est rouge, l’accident est au rendez-vous. On passe sans hésitation quand le feu est vert.

Le chemin, sur lequel vous et moi nous sommes lancés, est jalonné lui aussi de signaux d’avertissement. Dieu lui-même les place le long de ce chemin. Nous savons bien que si nous persistons quand notre conscience nous crie : « Ce que tu fais est mal », nous franchissons un feu rouge. Des conséquences gravissimes peuvent s’ensuivre, pour notre foyer par exemple. Vous savez bien que, en telle occasion, la voix de l’évangile s’est fait entendre pour vous demander de vous arrêter et d’écouter le message divin. L’avez-vous fait ? Quand la Parole de Dieu vous dit : « Attention ! après la mort, le jugement », vous devrez rendre compte à Dieu. Et si vous allez sans prêter l’oreille, comment échapperez-vous si aujourd’hui votre âme vous est redemandée ? Vous êtes donc en danger. Où passerez-vous l’éternité ? L’alternative est là. Feu vert (n’hésitez pas) : « Qui croit au Fils a la vie éternelle ». Feu rouge : « mais qui désobéit (refuse de croire) au Fils... la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3. 36).

Le croyant doit encore, pour marcher en sécurité, prendre garde à la signalisation propre à la vie chrétienne : les avertissements pleins d’amour d’un Père, et de Jésus, le fidèle Berger.