Un des plus antiques documents dont l’Histoire ait connaissance - une tablette provenant de la couche la plus ancienne des ruines de Babylone - commence par ces mots : « Hélas ! hélas ! les temps ne sont plus ce qu’ils ont été... »

Il en est ainsi : génération après génération, à travers les siècles, l’homme se montre persuadé que le présent ne vaut pas cher et que l’avenir sera une catastrophe. Souvent même, il lui arrive de dire : « Heureusement que je vais mourir avant d’avoir vu ce qui va arriver ».

Voici le mot d’ordre : « Sauve qui peut ! » Notre monde est le monde de la fuite. Cela rappelle la célèbre formule du roi Louis XV : « Après moi, le déluge ! », comble de l’égoïsme et de l’irresponsabilité. Ce déluge pour la royauté capétienne fut la révolution de 1789 qui fit tomber la tête de son successeur Louis XVI.

Le chrétien a des raisons bibliques d’être pessimiste quant à l’avenir de ce monde. Mais quel doit y être son comportement ? Montrer qu’il appartient à un autre monde, heureux et stable celui-là, dont il est appelé à illustrer les principes : honnêteté, pureté, douceur, amour, humilité, obéissance à Dieu.

Ainsi, serons-nous, pour notre génération, sel de la terre et lumière du monde comme Jésus nous l’a enseigné.