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24 OCTOBRE 365 jours pour ranimer la flamme

Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection ; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j’ai été saisi par Jésus-Christ. Philippiens 3.12

Mais je cours...

À la fin de sa vie, Paul déclarera : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée. » (2 Timothée 4.7). L’apôtre ne s’estimait ni meilleur, ni plus méritant qu’un autre en écrivant cela, mais il avait l’assurance d’avoir pu finir ce long marathon en écoutant la voix de Dieu et en gardant sa main dans la Sienne. En cela, il pouvait prétendre à juste titre, au prix de la vocation céleste (cf. Philippiens 3.14).

Pour aller au bout de cette course et remporter la couronne du vainqueur, il ne s’agit pas d’être exempt de péchés ou suffisamment bons selon la définition du monde. Il suffit de se savoir « saints » par Jésus-Christ qui nous rachetés, d’avoir les yeux fixés sur le Maitre et de courir à Sa suite pour ne pas sortir de piste, d’être dans le respect et l’obéissance envers le Dieu « trois fois saint » (cf. Ésaïe 6.3).

« L’athlète n’est pas couronné s’il n’a pas lutté en respectant les règles », déclare 2 Timothée 2.5. Par ce verset, nous comprenons que pour obtenir la récompense, il nous faut obéir à Dieu en tout, mais en particulier au premier commandement qui est d’aimer « ceux qui courent avec nous ». De plus, gagnera le prix de l’héritage du Royaume des Cieux celui qui sera trouvé actif dans l’œuvre du Seigneur au jour de Son retour, ou celui qui l’aura été selon ses capacités (mentales, psychiques, physiques) jusqu’à l’heure de sa mort et non celui qui se repose sur ses lauriers... (cf. 2 Timothée 4.8).

Nous sommes dans une course d’endurance. Ce n’est donc pas la vitesse qui importe, mais la persévérance (dans la foi). Et à ce jour, seul le témoignage intérieur de l’Esprit en nous peut nous faire dire avec assurance que nous sommes toujours dans la course. Et si, toutefois, nous nous sommes arrêtés de courir, si nous courons en sens inverse depuis peu ou depuis longtemps, si nous sommes tombés sans nous être relevés, il est encore temps de nous repentir et de nous remettre debout. C’est le moment de repartir humblement du bon pied, de rechausser les chaussures du zèle, de revenir sur la bonne voie, de se discipliner spirituellement et de récupérer un bon rythme, car la finalité n’est pas d’arriver le premier, en se vantant de nos mérites, mais c’est de nous retrouver un jour dans les Cieux auprès de notre Seigneur après avoir achevé la course !

"365 jours pour ranimer la flamme" est un recueil de méditations bibliques écrites par David Houstin et Ezechiel 37 Ministères.