◀ 23 NOVEMBRE ▶ La Bonne Semence
Danger de la colère
Les recherches en matière d’agressivité ont montré que celle-ci augmente lorsqu’elle est encouragée et soutenue. Ainsi il est faux de prétendre que l’agressivité diminue si on laisse la colère exploser. La colère non maîtrisée est un comportement destructeur qui s’installe et qui empire : faire sauter, brutalement, la soupape et donner libre cours à sa colère, conduit souvent à montrer de la méchanceté et à blesser nos proches. La colère refoulée, gardée, est tout aussi dangereuse ; elle est une des causes principales des échecs scolaires, des difficultés familiales et des conflits dans les entreprises.
Alors que faire ? Quelle doit être notre attitude si nous ne savons pas gérer notre colère ? Déjà la reconnaître et non pas la refouler : celui qui la refoule fait naître en lui des sentiments d’amertume et soumet son organisme à des tensions nuisibles. Ensuite reconnaître devant Dieu qu’une colère que nous n’avons pas su maîtriser est un péché qui doit être confessé devant lui ; puis le prier pour qu’il nous apprenne à la canaliser, c’est-à-dire à identifier ses causes réelles, à savoir les exprimer avec intelligence et modération, et à chercher une solution avec Lui.
Un sentiment de colère est légitime devant tout ce qui offense le Seigneur. « Mettez-vous en colère et ne péchez pas : que le soleil ne se couche pas sur votre irritation » nous dit l’apôtre Paul (Ephésiens 4 : 26). Mais dans toutes nos relations, apprenons à nous maîtriser et à nous pardonner les uns aux autres ; la maîtrise de soi n’est-elle pas un fruit de l’Esprit ? (Galates 5 : 23).