◀ 29 DÉCEMBRE ▶ La Bonne Semence
Ma patrie céleste
Quand un homme prudent se dispose à se rendre dans un pays éloigné, et surtout quand il pense y fixer sa résidence, il étudie la contrée, cherche à se familiariser avec la langue et les coutumes du pays.
Chers croyants, consacrons-nous beaucoup de temps à « ce qui est en haut », au ciel, notre patrie céleste ? Je vous entends répondre : Le ciel ? Comment voulez-vous que je me le représente ? Même les cosmonautes n’y ont pas vu grand chose ! Mais lisons tout le verset cité : « en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu ».
Nous y avons donc un être cher, un Sauveur vivant, qui nous connaît personnellement, qui nous aime, et qui nous y a donné rendez-vous pour bientôt. N’est-ce pas un motif suffisant pour y penser et nous en réjouir ?
Si là-haut est notre trésor, là-haut doit être aussi notre coeur. Nous devons en prendre possession par la foi avec une sainte joie. Cela ne nous conduira pas à un mysticisme rêveur, mais cela fera de nous des serviteurs actifs et fidèles de notre Seigneur.
Veillons donc à ce que notre vue ne soit pas obscurcie. Un très petit objet, lorsqu’on le tient près de l’oeil, nous cache le soleil. Elles sont nombreuses et variées, attrayantes même, les choses qui sont « sur la terre » qui peuvent nous distraire. Prenons garde à ce qui nous voilerait la glorieuse personne de Christ et les choses qui sont en haut. La Parole de Dieu nous les montre par la foi.