◀ 10 FÉVRIER ▶ La Bonne Semence
Plus que des consolations : un Consolateur
Le chapitre 14 de l’Évangile de Jean est celui des consolations. Sur le point de quitter ses disciples, Jésus voulait les préparer à son départ en leur donnant, à eux puis à nous, une provision inépuisable de ressources jusqu’au moment de son retour.
Déjà il nous montre que notre avenir, c’est la gloire, la Maison du Père. Il reviendra pour nous y recueillir, car nous avoir auprès de lui est une exigence de son amour pour ceux qu’il a sauvés.
Puis il rappelle notre relation avec le Père : nous sommes enfants de Dieu, ce qui nous permet de nous adresser à lui librement par la prière, en lui présentant nos demandes au nom de Jésus (v. 13, 14).
Autre ressource promise par le Seigneur aux siens pendant le temps de son absence : une personne divine, envoyée par lui, prendra en mains leurs intérêts à sa place : le Saint Esprit, qui sera non seulement avec eux, mais en eux. Avoir le Consolateur lui-même, c’est plus que d’avoir les consolations ; c’est l’assurance que celles-ci ne manqueront jamais.
Nous avons aussi entre nos mains la Parole de notre Dieu. Le Saint Esprit, nous conduisant dans nos lectures, nous en donnera le sens profond, et nous y révélera les gloires variées de la personne de Jésus Christ.
Enfin le Seigneur nous communique aussi sa paix (v. 27). « Ayez bon courage », leur dit-il en terminant (Jean 16 : 33). Ce monde dans lequel je vous laisse est un monde que j’ai vaincu.