◀ 4 MARS ▶ La Bonne Semence
Les « si » qui nous troublent
Le Nouveau Testament est très clair sur le moyen d’être sauvé : « Que faut-il que je fasse pour être sauvé ?... Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé » (Actes 16 : 30, 31). Dieu sauve celui qui croit, il le sauve gratuitement : « C’est le don de Dieu » (Éphésiens 2 : 8). Dieu l’affirme, et il ne se contredit jamais.
Mais, après nous avoir sauvés, Dieu nous place devant les responsabilités qui en découlent. C’est pourquoi on trouve dans les textes de la Bible des « si », comme dans les versets du jour, qui semblent poser des conditions pour être sauvé. Quel croyant pourrait dire qu’il demeure au quotidien dans la foi, « fondé et ferme » ? N’en déduisons pas qu’on peut perdre son salut.
Imaginons que mon petit garçon joue au bord d’un étang. Je lui dis très sérieusement : « Si tu joues trop près, tu vas tomber à l’eau et te noyer ». Je l’avertis parce que je l’aime, et il a tout intérêt à en tenir compte. Mais croyez-vous que je le laisserai tomber dans l’étang et se noyer, sans intervenir, sous prétexte que je l’ai mis en garde ? Bien sûr que non ! C’est mon enfant !
C’est ainsi que Dieu, avec fidélité, agit envers nous. Tenons compte de ses avertissements paternels. Mais ne nous laissons pas troubler par la pensée que ces « si » pourraient annuler la grâce souveraine de Dieu : il nous a sauvés. Si notre sécurité éternelle devait dépendre, ne serait-ce qu’un peu, de notre conduite future, nous n’aurions jamais aucune certitude.
L’œuvre accomplie par Jésus, et elle seule, est notre sécurité, Dieu en soit béni !