Se confesser, avouer ses fautes, ses erreurs, reconnaître qu’on s’est trompé ? Ce n’est ni à la mode ni valorisant, de nos jours et dans notre société. On cherche plutôt à se justifier et à se trouver des excuses, peut-être en accusant ou critiquant les autres.

Si je pense que c’est une faiblesse de reconnaître mes erreurs et si je crois même ne jamais me tromper, est-ce que je me suis déjà placé dans la lumière de Dieu ?

« Il n’y a aucune créature qui soit cachée devant lui, mais toutes choses sont nues et découvertes » à ses yeux (Hébreux 4 : 13). Il nous voit tels que nous sommes. Il est au courant de nos faits et gestes, de nos paroles et de nos pensées les plus intimes. Aucun de nous ne peut se vanter d’avoir une vie sans faille. « Tous ont péché » déclare-t-il. Nous sommes tous passibles de son jugement inévitable. Pourtant il nous aime tels que nous sommes. Il a donné un moyen d’échapper aux conséquences de notre culpabilité : Il a envoyé son Fils Jésus Christ. Celui-ci ne nous a pas défendus comme un avocat défend la cause de son client, en essayant de nier ou de minimiser ses torts, en cherchant des circonstances atténuantes. Non, il a plaidé notre cause en portant, à notre place, le châtiment mérité. Or « le salaire du péché, c’est la mort ». Il a été crucifié comme un malfaiteur. « Il a été livré pour nos fautes et a été ressuscité pour notre justification » (Romains 4 : 25). Pour être pardonné et rendu juste, il me suffit de reconnaître ma culpabilité et de faire confiance au divin avocat.