◀ 6 MARS ▶ 365 jours pour ranimer la flamme
Heureux l’Homme bienveillant
La bienveillance, c’est la capacité à se montrer aimant envers son prochain sans rien attendre en retour.
Nous lisons en Galates 5.22 (S21) que « Le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi ». La bienveillance fait partie du fruit de l’Esprit. C’est une vertu que l’on devrait retrouver chez chaque chrétien né de nouveau (c’est-à-dire dont la nature est transformée par le Saint-Esprit qui vit en lui alors qu’il a reconnu Jésus comme son Sauveur et Seigneur personnel). Cette vertu nous pousse à prendre soin de notre entourage, mais aussi à prendre soin d’inconnus vers qui le Seigneur nous conduit. Et tout comme nous sommes et représentons de par nos aptitudes différentes et complémentaires, le Corps de Christ, la bienveillance envers notre prochain peut se traduire de plusieurs manières. Ainsi, notre présence amicale, notre écoute chaleureuse, notre service ou nos dons désintéressés, sont autant d’actions bienveillantes. C’est ainsi que, lorsqu’animés d’un sentiment de compassion, nous donnons aux nécessiteux, nous manifestons en action et en vérité ce fruit de l’Esprit que Christ a mis en nous, nous qui sommes Son Corps, Ses jambes, Ses bras pour aller vers l’autre et l’aimer.
A contrario, celui qui est fréquemment hostile, amer, méchant, méprisant, insultant ou impatient envers son prochain, montre qu’il n’est pas conduit par l’Esprit de Christ, mais par sa vielle nature, la chair (cf. Jean 3.6). En ne déposant pas cette nature charnelle à la croix et en continuant d’être animé par de tels sentiments sans que cela ne déclenche en elle de la honte, de la tristesse ou du remords, cette personne montre qu’elle n’a pas été renouvelée dans son être intérieur et n’est pas « née de l’Esprit ». Ceux qui ont un tel comportement ne doivent pas s’attendre à recevoir des bénédictions de Dieu et n’hériteront pas du Royaume des Cieux car ils se disqualifient eux-mêmes par les mauvais fruits qu’ils portent (cf. Galates 5.18-21).
Pas d’inquiétude pour nous qui sommes enfants de Dieu. Si logiquement, notre envie première est de Lui plaire et d’être transformé à Son image, mais que nous estimons manquer de bienveillance, il nous faut demander ce fruit de l’Esprit au Père (cf. 2 Corinthiens 3.18). Et, dans la confiance que Dieu répond à la prière de celui qui veut grandir spirituellement et délaisser son ancienne nature, laissons le Saint-Esprit œuvrer en nous et nous amener jusqu’à la stature parfaite de Christ. De plus, relire les récits bibliques dans lesquels Jésus nous montre le chemin et fait preuve d’un amour désintéressé, peut nous faire réaliser l’importance de la bienveillance et nous amener à désirer fortement cette vertu.