◀ 20 MARS ▶ 365 jours pour ranimer la flamme
Le jeûne auquel Dieu prend plaisir
Nous croyons à la puissance du jeûne et de la prière. Cependant, nous voulons nous arrêter sur ce verset cité plus haut « le jeûne auquel Dieu prend plaisir ».
Que cela soit d’une manière communautaire ou individuelle, bien souvent, nous nous privons de nourriture pour « influencer » Dieu, pour avoir plus de puissance, pour obtenir... En fait nous jeûnons souvent pour nous et non pas pour faire « plaisir » à notre Dieu, contrairement à l’image de Daniel, qui intercédait et s’humiliait pour les autres.
Je me pose la question en sondant la motivation profonde de notre jeûne : qu’est-ce qui compte pour mon Dieu ? Ce que je fais aux yeux de tous, une attitude religieuse bien séante, ou est-ce mon comportement de chaque jour face à ceux qui me connaissent intimement ?
Si nous examinons nos comportements quotidiens, que reflétons-nous ? Que pensons-nous ? Que disons-nous ? Sommes-nous plus enclins à critiquer qu’à aimer ? Pensons-nous plus souvent à nos besoins qu’à ceux de ces pauvres gens qui sont autour de nous ? Nous avons chacun à nous examiner à la lumière du Seigneur et de Sa Parole ! Le jeûne n’est-il pas un temps de consécration particulier, un face-à-face avec notre Seigneur ?
Mon désir au travers de ces lignes c’est de vous interpeller ayant été moi-même interpellée. Vais-je décider d’honorer mon Dieu par ce jeûne auquel Il prend tant de plaisir et ainsi devenir Ses mains, Ses pieds, Sa bouche, Son cœur ? Vais-je détacher les liens de la méchanceté de mon cœur pour m’intéresser à celui qui a faim, aux démunis, à ceux qui, d’une manière générale, sont dans la souffrance tant dans leur vie que dans leur corps ainsi que dans leur âme ?