◀ 21 MARS ▶ 365 jours pour ranimer la flamme
Réparateur de brèches
En relisant cette parole d’Ésaïe, nous pensons tout de suite aux brèches qui existent dans la chrétienté. Tant de divisions, de querelles, d’espaces ouverts où l’ennemi s’infiltre pour faire son œuvre de destruction. Serviteurs de Dieu, nous avons une mission : celle de relever les fondements antiques !
Paul dira : « J’ai posé le fondement... savoir Jésus-Christ » (1 Corinthiens 3.10-11). Quelle que soit notre dénomination, nous devrions tous avoir ce même fondement, la foi en Jésus-Christ. Nous sommes tellement obnubilés par nos différences que nous oublions facilement notre point commun, immuable et éternel. L’histoire de l’Église ne serait pas ce qu’elle est si nos prédécesseurs étaient restés fermement sur ce fondement ! La prière de Jésus n’était-elle pas : « Qu’ils soient un comme moi Je suis en toi » (Jean 17.21) !
Dieu ne change pas et nous avons besoin de revenir à cette vision de l’Église. Le Seigneur Jésus n’est pas polygame et Il n’a qu’une seule Épouse. Les membres du Corps de cette Épouse sont disséminés dans le flot de congrégations et c’est important que nous en prenions conscience pour nous associer à eux.
Comment pouvons-nous réparer ces brèches ? La première des choses, c’est de reconnaître l’appartenance au Corps de tous ceux qui se revendiquent de la foi en Jésus-Christ, quelle que soit l’appellation de leur « mouvement ». Ensuite, dans un esprit de respect et d’unité, d’entamer le dialogue sur ce qui nous rassemble, n’hésitant pas à se repentir de nos erreurs passées. Enfin d’œuvrer ensemble à la reconstruction de cette Église glorieuse, pour la faire paraître sans tâche ni ride (cf. Éphésiens 5.27).
Mes bien-aimés, le temps n’est plus aux inimitiés, aux querelles, aux jalousies, aux animosités, aux disputes, aux divisions et aux sectes qui sont des œuvres de la chair, mais le temps est à la paix, à la bonté, à la douceur et à la tempérance, ce qui démontrera notre caractère profondément spirituel et rempli du fruit du Saint-Esprit (cf. Galates 5.20) !