Du 10 au 13 mai, se déroule le premier Sommet mondial pour la défense des chrétiens persécutés à Washington aux États-Unis.
Mis en place par l’Association Évangélique Billy Graham, cet évènement rassemblera des dirigeants d’Église ainsi que des victimes de la persécution chrétienne du monde entier.
Le sommet qui a été présenté par Graham comme le « premier évènement de son genre », devrait réunir plus de 600 personnes de plus de 130 pays à travers le monde. Il prend place alors que des dizaines de milliers de chrétiens sont tués, emprisonnés ou persécutés dans le monde entier en raison de leur foi chaque année, selon le Christian Post.
« Je veux que nos politiciens voient ce qui se passe et je veux que les voix de ces personnes qui ont été persécutées soient entendues. Je veux leur donner une place pour pouvoir raconter leurs histoires et le faire juste là à Washington où nous espérons obtenir des changements de politique », a déclaré Graham lors d’un entretien sur la radio Washington Watch la semaine dernière.
Le vice-président américain Mike Pence fera partie de ceux qui feront une allocution lors du Sommet mondial pour la défense des chrétiens persécutés, le jeudi 11 mai, selon l’Association Evangélique Billy Graham.
Les chrétiens sont aujourd’hui l’un des groupes les plus persécutés au monde. Environ 215 millions de chrétiens subissent une « persécution élevée, très élevée ou extrême » dans les 50 pays où il est plus difficile d’être chrétien, selon l’organisation Portes Ouvertes USA.
Le sommet était initialement prévu à Moscou, en Russie, en octobre dernier, mais a été déplacé et reprogrammé après l’adoption d’une loi antiterroriste qui limite sérieusement les libertés des missionnaires et des évangélistes dans le pays.
« Nous fournissons une plateforme afin que les témoignages de persécution, acquis directement à la source, soient entendus, recueillis et documentés. Nous associons les victimes, les défenseurs, les leaders et les personnes influentes pour créer des partenariats qui peuvent aider à provoquer des changements. Cet effort dans la capitale de notre pays ne résoudra pas le problème mondial du jour au lendemain, et c’est pourquoi nous avons besoin que les dirigeants gouvernementaux, les Nations Unies et les citoyens américains prennent position pour ceux qui ont été confrontés à des coups, à la torture, à l’emprisonnement, au viol et même à la mort », écrit Franklin Graham sur USA Today.