◀ 13 SEPTEMBRE ▶ 365 jours pour ranimer la flamme
Caractéristiques de l’amour (1)
Le chapitre 13 de la première épitre aux Corinthiens n’est pas une liste d’attitudes ou de qualités à avoir pour s’aligner sur l’amour parfait de Dieu, mais ce passage est comme un miroir à placer devant nous, et nous permettant de constater l’état de notre cœur. Et le triste reflet de notre amour face à l’amour de Dieu produit alors en nous le désir de changer par le Saint-Esprit, de grandir à la ressemblance de Christ et d’espérer parvenir à Sa stature parfaite (cf. Éphésiens 5.1 ; Matthieu 5.48).
L’amour selon 1 Corinthiens 13 débute par la « bonté », traduit du grec chresteuomai qui n’a qu’une seule occurrence dans le Nouveau Testament et signifie aussi « être doux, se montrer aimable ». Dès lors, si l’amour de Dieu est en nous, notre entourage devrait certifier que nous sommes quelqu’un de doux et d’agréable à côtoyer. Si, au contraire, nous sommes connus pour être coléreux, cruels, arrogants, cassants, grossiers, froids, offensants, impolis, désobligeants ou associables, c’est que nous manquons cruellement de l’amour de Dieu et qu’il est donc grand temps de le Lui demander avec force et humilité.
Et si nous sommes connus pour avoir des problèmes d’ego, ne discutons pas, ne soyons pas offensés par ce qui nous est reproché, mais prenons plutôt acte de cela et humilions-nous sous la main puissante de Dieu. Demandons-Lui de nous transformer et de briser cet amour exagéré de nous-même, car s’aimer d’abord et avoir une trop grande estime de soi est un péché. Rappelons-nous en effet du premier et plus grand commandement en Marc 12.30-31, qui est d’aimer le Seigneur de tout notre cœur, de toute notre âme, de toute notre pensée et de toute notre force, puis d’aimer notre prochain comme nous-mêmes. Jésus, serviteur de Ses disciples, qui par amour s’est humilié et sacrifié pour nous réconcilier avec Dieu le Père et nous donner le Salut, nous encourage à voir l’autre comme supérieur à nous, à l’élever et à l’encourager. Ainsi, « l’orgueil qui précède la chute » et « l’envie qui est la carie des os » sont à bannir de notre vie. C’est pourquoi, retirons-nous des compétitions entre frères et sœurs, soyons humbles, cultivons la bienveillance, réjouissons-nous pour celui qui est béni et s’épanouit dans sa vie sociale, personnelle, professionnelle, mais aussi pour celui qui fait de belles et de grandes choses pour le Seigneur. Et n’oublions pas que rien de ce que nous sommes et de ce que nous possédons ne vient de nous, mais nous vient du Père céleste qui ne nous donne pas au regard de nos œuvres, mais uniquement par grâce et par amour (cf. Philippiens 2.3 ; 1 Corinthiens 4.7 ; Jean 3.27 ; 1 Pierre 4.10).