La vraie repentance commence par reconnaître le désordre moral dans lequel nous sommes par nature. C’est le réveil de la conscience qui se tourne vers Dieu. L’homme qui se repent porte un jugement sincère sur le mal qu’il a pu faire, peut-être pas d’un péché particulièrement grave, mais pour l’ensemble d’une vie dans laquelle Dieu n’a pas eu de place. Dans la repentance, il y a une lueur d’espérance, un appel plus ou moins formulé à la miséricorde divine que l’on perçoit.

La repentance se manifeste : - par un regret sincère (lire le Psaume 51),
- par la confession, à Dieu d’abord, car il est le premier offensé, ensuite, s’il y a lieu, à ceux à qui nous avons causé du tort,
- par le renoncement aux péchés confessés.

Le croyant garde au coeur le souvenir des fautes qui l’humilient, mais en même temps, il se réjouit de la grâce imméritée qui lui a été accordée. Ainsi la repentance est un premier mouvement vers un Dieu dont on reconnaît l’autorité. Il y a de la foi dans la véritable repentance, car on ne confesse ses péchés que lorsqu’on a l’espoir d’en obtenir le pardon. Quand ce pardon est connu, la repentance se traduit par un changement complet dans la manière de penser et de vivre. Lorsqu’on apprend à connaître Dieu et le Seigneur Jésus par sa Parole, la repentance se prolonge par la pleine acceptation du jugement que Dieu porte sur le « moi ». Elle se confirme par l’obéissance pratique qui nous poussera, s’il y a lieu, à réparer le tort causé à d’autres.