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23 MARS 365 jours pour ranimer la flamme

Je serai plein de joie, l’Éternel en sera la source. J’exulterai à cause de mon Dieu parce qu’Il m’aura revêtu des habits du Salut et qu’Il m’aura enveloppé du manteau de justice, comme le fiancé se pare d’un turban tout comme un prêtre, et comme la mariée s’orne de ses bijoux. Ésaïe 61.10

Les vêtements de la justice

Nous qui avons reconnu le sacrifice de Christ en notre faveur et sommes au bénéfice de Sa mort, réjouissons-nous, parce qu’un jour Celui qui a pris sur Lui tous nos péchés, qui nous a revêtu d’un vêtement blanc et nous a offert le Salut, et dont nous avons l’honneur et le privilège d’être la Fiancée, deviendra un jour notre Époux. Oui, soyons dans l’allégresse, car c’est une éternité glorieuse dans Sa présence qui nous est réservée, à nous Sa promise !

Sans ce nouvel habit de Sainteté et de Justice donné par Dieu, nous serions comme Adam et Ève, troublés par leur nudité, alors qu’avant la transgression ils n’en avaient point honte (cf. Genèse 2.25). Après avoir péché, les Écritures révèlent que, tremblants de peur et de honte, Adam et Ève s’étaient dissimulés parmi les arbres du jardin, et s’étaient confectionnés des pagnes avec des feuilles de figuier (cf. Genèse 3.7-8). Mais ces quelques artifices pour recouvrir leurs corps ne masquaient toutefois pas leurs fautes au regard de Dieu et ne les effaçaient pas davantage. En se cachant ainsi, Adam et Ève apaisaient un peu leur conscience et pensaient échapper au jugement de l’Éternel qui savait tout, qui avait tout vu et aussi tout entendu. La colère de Dieu était sur eux. Souillés par leurs péchés, ils furent chassés du jardin d’Éden, puis ils commencèrent un chemin de douleur sur la Terre. Cependant, s’ils avaient attiré la malédiction sur eux par leur désobéissance à Dieu et devaient désormais en supporter les conséquences, l’Éternel fit preuve de compassion en leur donnant de nouveaux vêtements faits de peaux de bêtes sacrifiées, en remplacement de leurs pagnes de feuilles et, par ce geste, Dieu leur montra qu’Il ne les abandonnait pas et pourvoirait à leurs besoins.

Ce premier sacrifice de l’histoire de la création préfigure celui de Christ 4 000 ans plus tard. Par Sa mort expiatoire pour le pardon de tous, Jésus, l’Agneau de Dieu, suppléa parfaitement et abrogea définitivement les sacrifices d’animaux considérés comme imparfaits, et paya la dette pour toujours. À la croix, les péchés passés, présents et à venir sont expiés, et le sang de Jésus éloigne la malédiction qui devrait normalement retomber sur le pécheur (cf. Galates 3.13).

Cette œuvre de rédemption parfaite est une grâce pour nous qui confessons que Jésus est mort pour nous réconcilier avec le Père et qui croyons qu’Il nous a revêtus d’un vêtement de pureté et de sainteté pour notre Salut !

"365 jours pour ranimer la flamme" est un recueil de méditations bibliques écrites par David Houstin et Ezechiel 37 Ministères.