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Le nouveau président français vient d’être élu démocratiquement par le peuple. Emmanuel Macron sera ainsi à la tête de la France durant cinq ans.

Certains chrétiens auraient préféré Marine le Pen ou plutôt Fillon, mais il en est ainsi, Macron est président. En tant que chrétiens, plutôt que déplorer une telle issue, il est de notre devoir de prier pour notre gouvernement, afin que l’Esprit de Dieu soit le maître des évènements à venir et guide les décisions qui seront prises pour notre pays.

Dans 1 Timothée 2,1-4, nous lisons :

« Je recommande en tout premier lieu que l’on adresse à Dieu des demandes, des prières, des supplications et des remerciements pour tous les hommes. Que l’on prie pour les rois et pour tous ceux qui sont au pouvoir, afin que nous puissions mener, à l’abri de toute violence et dans la paix, une vie qui exprime, dans tous ses aspects, notre attachement à Dieu et qui commande le respect. Voilà ce qui est bien devant Dieu, notre Sauveur, ce qu’il approuve. » (Semeur)

Ce passage biblique exprime clairement que les chrétiens ont un rôle à jouer en politique et que plus que voter, il s’agit pour eux de prier pour leurs dirigeants. Ces versets nous donnent surtout un sujet de prière précis : nous devons demander à Dieu que les lois et leur application dans notre pays n’entravent pas notre liberté de religion et d’expression, afin que nous puissions mener « une vie qui exprime, dans tous ses aspects, notre attachement à Dieu ».

Dieu veut que nous puissions exprimer librement notre attachement à Jésus dans notre pays. Et la raison en est expliquée dans la suite du chapitre, au verset 5 :

« Car il veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. » (Semeur)

Dieu ne veut pas que nous priions pour notre propre confort de vie, mais pour que nous ayons la liberté d’évangéliser et que par notre témoignage, nous menions les hommes à la « connaissance de la vérité ».

Plutôt donc que se déchirer au sein même du Corps de Christ pour des raisons politiques, unissons-nous dans la prière. Implorons le Seigneur qu’il fasse grâce sur notre pays.

« C’est pourquoi je veux qu’en tout lieu les hommes prient en élevant vers le ciel des mains pures, sans colère ni esprit de dispute. » (Semeur)

Fléchissons le genou devant lui.

« Si alors mon peuple qui est appelé de mon nom s’humilie, prie et recherche ma grâce, s’il se détourne de sa mauvaise conduite, moi, je l’écouterai du ciel, je lui pardonnerai ses péchés et je guérirai son pays. » (Semeur)

Notre pays est malade, notre pays sombre dans le péché mais ici la Parole de Dieu est encore très claire. Une étape cruciale avant que Dieu guérisse notre pays, consiste pour nous chrétiens, à nous écarter nous-même de la voie du péché. Nous ne pouvons pas nous lamenter sur l’état de notre pays sans nous-même nous remettre en question ; la vérité c’est que nous avons une grande part de responsabilité de la montée de la haine par exemple ou encore de l’impudicité dans notre nation car si nous sommes honnêtes avec nous-même, nous pourrions retrouver ces péchés en nous.

Voulons-nous un gouvernement favorable ? Voulons-nous le réveil ? Cela passe par chaque chrétien individuellement. Cela demande une sanctification personnelle. Nous sommes le sel de la terre mais nous avons perdu notre saveur, ainsi « ce sel [que nous sommes] ne vaut plus rien : il n’est bon qu’à être jeté dehors et piétiné » déclare la Bible en Matthieu 5,13. Et c’est ce que font les gouvernements de France générations après générations : ils piétinent les chrétiens et les valeurs chrétiennes.

Ainsi, prenons conscience de notre nature et de notre devoir, décidons d’abandonner nos mauvaises voies, humilions-nous et ne péchons plus. Soyons le sel savoureux de la terre, soyons véritablement la lumière du monde qui « éclaire tous ceux qui sont dans la maison » (Matthieu 5,14) et nous verrons enfin la gloire de Dieu dans notre pays.