Temps de lecture : 2 minutes

Arrêtés en décembre 2015, trois chrétiens viennent d’être sévèrement condamnés au Soudan. Sur place, c’est la consternation.

23 ans et 6 mois de prison ! La peine la plus lourde revient à Petr Jasek, chrétien de nationalité tchèque investi dans l’action humanitaire. Quant au pasteur Hassan Kodi Taour et à l’étudiant Abdulmonem Addumawla, chacun écope de 12 ans d’emprisonnement.

Quand l’espoir vacille

Depuis le départ de leur compagnon de détention, le pasteur Kuwa Shamal le 2 janvier, les trois chrétiens maintenus en prison avaient espoir qu’ils seraient à leur tour libérés. C’est le contraire qui s’est produit le 29 janvier, quand le verdict est tombé : coupables ! Les avocats des trois chrétiens condamnés ont décidé de faire appel. L’espoir n’est pas perdu.

C’est pour avoir aidé Ali Omer, blessé lors d’une manifestation anti-gouvernementale, que ces hommes ont été gravement mis en cause par les services soudanais du Renseignement.

Les chefs d’accusation (espionnage, incitation à la haine sociale, diffamation à l’encontre de l’État entre autres) auraient pu entraîner la peine capitale.

Émotion et soutien

Les nombreux chrétiens présents à l’énoncé du verdict ont été profondément consternés et attristés. La mère du pasteur Hassan a été si choquée qu’elle s’est évanouie. Elle a dû être emmenée à l’extérieur du tribunal.

En 2015, deux pasteurs sud-soudanais, Michaël Yat et Peter Yen, avaient été poursuivis pour sept chefs d’accusation factices. « Priez pour que cette épreuve soit à la gloire de Dieu », avait déclaré Peter Yen. Quelques semaines plus tard, ils étaient libérés.

Prions

Remercions Dieu pour avoir épargné la vie de ces trois chrétiens,
Prions Dieu de les fortifier, eux et leurs familles,
Prions pour que Dieu inspire leurs avocats de Sa sagesse.

Communiqué de Portes Ouvertes