Donald Trump est beaucoup critiqué pour sa politique anti-immigration. Cependant, le président Américain qui veut avoir l’œil sur les immigrés venus des territoires musulmans n’est pas plus à blâmer que les dirigeants des pays en question qui interdisent depuis plusieurs années l’entrée aux Juifs.
Il faut déjà savoir que la restriction sur l’entrée aux États-Unis pour les réfugiés de sept pays musulmans est provisoire et ne s’applique que sur une durée de 90 jours, le temps pour les services de sécurité nationaux de s’assurer de la légitimité d’une de ces personnes à entrer, voire résider sur le territoire.
Alors que les médias du monde entier pointent du doigt la nouvelle politique américaine, ils omettent bien souvent de mentionner que les pays concernés par la politique d’immigration sont particulièrement hostiles aux minorités religieuses comme les chrétiens et plus particulièrement les Juifs ; ces derniers sont d’ailleurs bannis dans seize pays musulmans dont six figurent sur la liste des nations concernées par le décret de Trump.
Voici la liste des seize pays qui interdissent l’entrée aux Juifs :
- Syrie
- Iran
- Irak
- Soudan
- Libye
- Yémen
- Algérie
- Bangladesh
- Brunei
- Koweït
- Liban
- Malaisie
- Oman
- Pakistan
- Arabie Saoudite
- Émirats Arabes Unis
Il règne donc dans le camp des manifestants anti-Trump une certaine hypocrisie vis-à-vis de cet antisémitisme rampant du monde musulman.
« Compte tenu du fait que la plupart des pays couverts par l’interdiction de Trump ont une politique d’exclusion totale concernant l’admission des citoyens israéliens, les protestataires ne devraient-ils pas non plus demander que cette interdiction soit levée ? », s’est interrogée l’ancienne secrétaire d’Irlande du Nord, Theresa Villier lors d’une entrevue avec le Premier ministre Theresa May mercredi dernier, rapporte The Independent.