◀ 6 MAI ▶ La Bonne Semence
Jésus comme capitaine ou comme passager ?
Habitués qu’ils sont à pratiquer la pêche de père en fils sur le lac de Génésareth, les disciples de Jésus sont de vrais professionnels et connaissent toutes les traîtrises d’un plan d’eau entouré de montagnes. Passer à l’autre rive ne pose pas de problèmes pour eux. Oui, le Seigneur peut compter sur leur savoir-faire et se reposer en paix des fatigues de la journée !
C’est donc comme leur passager qu’ils prennent Jésus à bord, et non comme leur capitaine, jusqu’au moment où les éléments déchaînés les obligent à réveiller le Maître. Ne nous arrive-t-il pas, à nous aussi, de compter sur notre expérience pour faire face aux situations dans lesquelles nous nous trouvons ? Dans sa grâce, le Seigneur permet que les choses ne se passent pas comme nous l’avions prévu, et nous voilà contraints de crier au secours pour être délivrés !
Pour l’éducation des enfants, par exemple : lorsqu’ils sont encore petits, on se croit de bons éducateurs. Mais à l’âge de l’adolescence, c’est souvent la tempête, et l’on est alors contraint d’appeler le Seigneur à l’aide !
C’est vrai aussi dans la vie professionnelle : après des études approfondies ou quelques années de réussite, on pense disposer d’une expérience suffisante pour aborder les problèmes qui nous sont posés. On laisse alors le Seigneur de côté et il faut que la tempête arrive pour qu’on ait recours à lui.
Prenons Jésus dans notre barque, mais qu’il y soit le capitaine et non un simple passager.