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Afin que les plus de cinq cents SDF morts l’année dernière ne soient pas oubliés, un collectif a installé un cimetière éphémère à Paris, sur la place du Palais Royal, le 21 mars, selon le site allodocteurs.fr.

Si ce sont 501 personnes SDF mortes qui ont été signalées au collectif Les Morts de la Rue, ils seraient en réalité six fois plus nombreux à avoir expiré leur dernier souffle dans la rue l’année dernière, si on en croit les données de l’Inserm.

Un des buts du collectif est d’interpeler la société alors que chaque jour des sans-abris meurent, en moyenne à l’âge de 49 ans, là où l’espérance de vie nationale est de 80 ans en France.

En moyenne, une personne sans-domicile vit 12 ans dans la rue avant de mourir. La cause principale des décès n’est pas la faim contrairement à ce qu’on pourrait penser mais la maladie mais également la violence. Accidents, suicides, agressions et noyades ne sont pas des causes de décès étrangères aux personnes SDF. Les mois les plus fatals pour eux sont ceux de janvier, juillet et octobre, selon les statistiques du collectif.

Pour nous chrétiens, nous ne devons pas rester indifférents aux miséreux qui nous entourent. La Bible nous dit même de la bouche de notre Seigneur que ce que nous ne faisons pas pour eux, c’est envers Jésus lui-même que nous ne le faisons pas.

« J’ai eu faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’ai eu soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais étranger, et vous ne m’avez pas recueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas vêtu ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité. Ils répondront aussi : Seigneur, quand t’avons-nous vu ayant faim, ou ayant soif, ou étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et ne t’avons-nous pas assisté ? Et il leur répondra : Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous n’avez pas fait ces choses à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne les avez pas faites. Et ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle. » (Matthieu 25.42-46)

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