Sous la bannière du Parti Chrétien Démocrate (PCD), le pasteur Saïd Oujibou a décidé de se présenter aux élections législatives dans les Hauts-de-Seine en France.
C’est la première fois que l’homme qui dit de lui-même être « fier d’être Arabe et Chrétien », se présente à des élections. Encouragé par des amis, il a décidé de rejoindre le parti créé par Christine Boutin (et dirigé actuellement par Jean-Frédéric Poisson) dont il dit admirer le courage.
« Je connais bien La fondatrice Christine Boutin et j’ai admiré son courage, c’est la seule qui a osé lever La Bible devant tous les députés ! Je n’ai à ma connaissance aucun autre exemple d’un tel courage ! », a-t-il déclaré dans une interview avec le journaliste Paul Ohlott pour Actu-Chretienne.Net.
Saïd Oujibou explique dans son entretien qu’en sus d’être pasteur, il est également citoyen et qu’il se présente pour exprimer ses valeurs chrétiennes.
« C’est avant tout en tant que citoyen que je me présente, afin que mes valeurs puissent être exprimées à l’Assemblée, là où se votent les lois. Je crois que les chrétiens doivent être présents dans toutes les sphères de la société, dans la politique, dans les médias, dans le monde de La culture et de l’art, dans la vie associative… », explique-t-il ; et d’ajouter : « Nous nous sommes trop contentés d’être des citoyens de seconde zone et avons été habitués à vivre ainsi ».
Plus loin dans son entretien avec Paul Ohlott, le pasteur développe que selon lui, les chrétiens ne devraient pas rester chez eux à subir la fatalité des puissances antichrétiennes qui agissent sur notre société.
« Il est préférable de s’engager plutôt que de se lamenter et de se plaindre du monde politique en permanence. Ceux qui nous gouvernent n’ont pris que la place que nous avons laissée ! », déclare-t-il.
Quant à sa mission, il précise : « Il ne s’agit pas de faire une croisade mais d’élever dans la sphère publique les idées de millions de citoyens en France. Lorsqu’on est député on ne recherche pas les intérêts particuliers ni l’intérêt général mais Le bien commun […] et pour discerner ce qui est juste et ce qui ne l’est pas, il nous faut des principes qui ne soient pas uniquement des principes humains, principes qui changent au gré des modes, des partis au pouvoir, de l’influence des lobbys ! »