Nombreux sont les croyants qui se tiennent à l’écart de la politique pensant que ce n’est pas pour eux ; pourtant, toute communauté unie a un réel pouvoir tant sur le choix d’un président que sur les décisions politiques de la gouvernance.
Chrétiens, nous avons un rôle à jouer ; en choisissant notre nouveau président, nous choisissons avec lui une orientation pour notre pays. Et si nous voulons voir Jésus élever, régner sur notre pays, nous devons avant tout choisir un homme à sa tête qui s’éloigne le moins de la nature, du caractère de Christ.
En juillet dernier, sur le site de son association, l’évangéliste Billy Graham a d’ailleurs invité chaque chrétien à voter : « La Bible dit que nous devrions faire tout notre possible pour être de bons citoyens et travailler pour l’amélioration de notre société, et l’une des façons d’y parvenir est de voter […] Dieu dit : ‘recherchez le bien de la ville où je vous ai menés en captivité, et priez l’Éternel en sa faveur, parce que votre bonheur dépend du sien.‘ (Jérémie 29: 7) ».
Alors quel président devrions-nous choisir en tant que chrétiens ? Voici quelques points détaillés qui pourront aider dans cette décision.
Terrorisme
Le terrorisme de plus en plus pesant en Occident ces dernières années pourrait faire pencher la balance vers un camp ou un autre. Certains candidats jouent d’ailleurs la carte de la peur pour séduire un large électorat prêt à abandonner certaines libertés.
Mais nous le savons, la fin des temps est proche et Jésus revient bientôt. Les ténèbres avancent inexorablement avec leur lot de terreur mais ce n’est pas pour autant que nous devons nous laisser emporter par la panique ambiante et généralisée. Plutôt que se cacher, le chrétien doit briller dans l’obscurité et c’est pour cela qu’il doit élire un gouvernement qui ne mettra pas fin à certaines de ses libertés, qu’elles soient d’expression ou « religieuses ».
Dans l’Évangile de Mathieu au chapitre 10 et aux versets 28 et 31 on peut lire : « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne […] Ne craignez donc point : vous valez plus que beaucoup de passereaux ».
Continuons à partager notre foi, refléter la lumière de Jésus. Soyons dans la paix et ne laissons pas le terrorisme décider de notre prochain leader.
Immigration
L’immigration est autre un sujet d’importance pour les prochaines présidentielles.
Barrer la route à des milliers d’immigrés peut sembler séduisant. En effet, pourquoi accueillerait-on de nouveaux étrangers dans notre pays ou l’emploi est précaire ? Pourtant si Jésus vivait parmi nous aujourd’hui, il agirait tout autrement, ouvrant grands les bras à ces personnes fuyant la guerre, la famine et la misère.
Jésus dit dans sa Parole, au chapitre 25 et à partir du verset 35 de Matthieu: « Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli ; j’étais nu, et vous m’avez vêtu ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus vers moi. Les justes lui répondront : Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, et t’avons-nous donné à manger ; ou avoir soif, et t’avons-nous donné à boire ? Quand t’avons-nous vu étranger, et t’avons-nous recueilli ; ou nu, et t’avons-nous vêtu ? Quand t’avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi ? Et le roi leur répondra : Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites. »
Dieu nous envoie des milliers d’âmes pour que nous puissions en faire des disciples. Allons-nous les accueillir avec l’amour que nous devrions avoir pour eux ou allons-nous les rejeter ? Rappelons-nous que la plupart d’entre eux arrivent de pays musulmans où les chrétiens sont vigoureusement persécutés ; comment entendraient-ils parler de Jésus si ce n’est en venant dans nos pays où le christianisme est relativement bien implanté ?
« On ne peut pas accueillir toute la misère du monde » mais nous ne pouvons pas non plus rejeter tous les miséreux.
Nous devons être également sur nos gardes de ne pas en accueillir trop de ceux qui sont musulmans et qui pourraient peser un jour sur la balance politique.
Islamisme, communautés et racisme
Il est une évidence que nul ne peut nier : la majorité des actes terroristes en Occident ces dernières années sont commis par des islamistes et Arabes, souvent installés depuis des années dans nos pays et non issus de l’immigration -contrairement à certains courants de pensées en vogue. Nous pouvons également constater que dans nos cités, d’aucuns reprochent à la communauté magrébine d’être à l’origine de désordres récurrents.
Pour autant, nous ne devons pas céder à la facilité du racisme ou au rejet de certaines communautés ; dans celles-ci, tous ne sont pas violents, tous ne sont pas terroristes mais tous ont besoin de Jésus ! Même les moins aimables méritent de ressentir l’amour de Christ en nous et pour eux.
Plutôt que de faire un vote qui les ferait se sentir encore plus isolés et rejetés, choisissons de montrer l’amour de Dieu. Tout comme les émigrés, ils ont leur place dans notre pays et dans le Royaume de Dieu.
Lobby LGBT
Afin de vivre le plus paisiblement que possible, nous devons éviter de voter pour des personnalités qui favorisent les mouvements LGBT. L’homosexualité et le transgenderisme sont désormais déjà acceptés dans nos société et ceux qui s’y opposent ouvertement comme les chrétiens sont de plus en plus exposés à des sanctions. En votant pour des pro-LGBT, nous favorisons les oppositions et les persécutions.
Autres points
Il y aurait certes d’autres questions à aborder mais ces points sont à nos yeux les plus importants concernant les prochaines élections.
Chrétiens, approchons-nous de Jésus, de sa parole pour porter ses fruits et connaitre sa volonté ; laissons-nous guider par l’esprit de Dieu. Faisons taire la chair qui ne veut pas des étrangers, qui a peur de la violence et des terroristes mais regardons à l’amour que Dieu porte à chacun, à nous comme à notre prochain.